1761, Thomas Dakin, un anglais de 24 ans, lance ‘Warrington Gin’ du nom de sa ville natale.
Son procédé de distillation est innovant avec l’infusion de 10 botaniques par vapeur d’alcool. Son gin remporte vite le succès et rivalise avec les gins français, les références au XVIIIème siècle !
Mais le nom ‘Bombay’ ne verra le jour qu’au milieu du XXème siècle grâce à Allan Subin, un importateur américain, qui cherchait un gin pouvant se mixer parfaitement dans le Martini, un des cocktails stars de l’époque. Il créa la Bombay Spirit Company avec comme produit phare un gin s’inspirant de la recette de Thomas Dakin. C’est à lui que l’on doit l’idée de mettre la reine Victoria sur les bouteilles, un hommage à l’époque où la reine était impératrice des Indes.
C’est au tour de Michel Roux, un français, d’entrer dans la partie dans les années 1980. Le vrai papa du Bombay Sapphire, c’est lui. Voulant relancer le gin, il se met en quête de faire évoluer la recette du ‘Bombay Original’. Après 2 ans de recherche, il ajoute les graines de Paradis et les baies de Cubèbe à la recette d’origine composée de Genièvre, de Réglisse, de zestes de Citron, d’écorces de Cassier, de graines de Coriandre, de racines d’Iris, de racines d’Angélique et d’Amandes.
Michel Roux pousse le concept ‘Bombay’ plus loin en adoptant comme suffixe à sa formule ‘Sapphire’ (l’Inde étant réputée pour sa richesse en pierres précieuses) et en parant la bouteille d’un film bleu. Les débuts sont un peu compliqués puisque l’étiquette ne tient pas sur le film collé sur la bouteille. Mais l’apparition de la bouteille teintée viendra résoudre ce désagrément.
Le nez s’ouvre sur une note mixant genièvre et agrumes. Puis une touche épicée vient enrober l’ensemble.
En bouche, l’attaque est souple et ronde révélant rapidement une évolution plus en puissance. On conserve le côté un peu huileux en bouche ; c’est complexe et aromatique, bien équilibré. La finale s’étire sur des saveurs de lavande et finement poivrée.
Bombay Sapphire est devenu un incontournable. Il est l’un des premiers premiums gin et il faut reconnaître que le renouveau de ce spiritueux n’aurait sûrement pas été le même sans ce gin. Disponible facilement, facile à travailler en cocktails, il est souvent la première marche dans la découverte du vrai gin.
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How many lives can a gin brand have? As for Bombay Sapphire it started 250 years ago, yes dear!
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In 1761, Thomas Dakin, a twenty-four-year-old Briton launched ‘Warrington Gin’, from the name of his native city.
His process was quite new at the time. 10 botanicals infused with vapour of alcohol. British people loved this gin as much as French gins, which were the reference during the 18th. century.
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The name ‘Bombay’ was launched two centuries later by Allan Subin. This American importer created the Bombay Spirit Company with a gin inspired by Thomas Dakin’s recipe. It is Allan who placed a picture of Queen Victoria on the bottle.
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Finally, Michel Roux worked on a new recipe in the 1980s to relaunch gin in the US. Two years were necessary to find the final recipe. He added Grains of Paradise, Cubeb berries to the original recipe composed of Juniper, Licorice, Lemon peel, Cassia, Coriander, Orris roots, Angelica and Almonds.
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Michel Roux took the concept further by adding the suffix ‘Sapphire’ and put a blue film on the bottle. But the blue film did not stick, then the first tinted bottles saved his idea.
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TASTE.
The nose opens on a note mixing juniper and citrus. Then, a spicy touch comes coating it all.
In the mouth, the first impression is soft and quickly reveals more powerful evolution. Complex and well balanced, the texture of the liquid is oily, but it’s very aromatic. The final notes stretch to lavender and subtle pepper flavors.
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Bombay Sapphire has become a must. It is one of the first premium gin brands and we must recognize that the future of this spirit wouldn’t have been the same without this gin.
Available everywhere, easy to use in cocktails, it is often the first step in discovering real gin.
Discussion
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[…] en équilibre et répond aux baies de genièvres. La trame de Bombay Sapphire East reste proche du Bombay Sapphire classique, avec cependant une complexité plus affirmée. Des notes agrumes et des pointes végétales […]
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[…] gin le choix est vaste. Sans partir trop loin, un Bombay Sapphire ou un Hendrick’s sont des gins très intéressants pour ce […]
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