La semaine des primeurs sous le soleil, est-ce prémonitoire ?
Pour les Côtes de Bourg qui avait choisi les dorures d’un salon du Grand Théâtre de Bordeaux, les vins présentés m’ont vraiment conquis, en blanc comme en rouge. Petit tour d’horizon.
Je l’avoue tout de suite, mon avis sur cette dégustation s’est forgé sur une partie des cuvées présentées, n’ayant pas tout dégusté. Ils étaient pourtant 33 vignerons (amusant comme nombre !) à avoir fait le déplacement.
Avant de passer au contenu des verres, je trouve qu’il est intéressant de dire à quel point les vignerons m’ont accueilli avec le sourire, m’ont parlé de leurs cuvées en m’expliquant pourquoi leurs assemblages étaient des excellents choix (des bons commerçants !) mais la sincérité ressentie faisait plaisir à voir.
Côté blanc, c’était une excellente démonstration que l’on peut s’amuser en proposant des vins frais et gourmands, aromatiques et fruités, qui tranchent avec les blancs secs souvent trop classiques et trop vifs que l’on trouve à Bordeaux.
Au programme :
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Château de la Grave – 70% Semillon / 30% Colombard.
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Château de Rousselet – 30% Sauvignon Gris / 70% Sauvignon Blanc.
– 20% Sauvignon Gris / 80% Sauvignon Blanc pour le
Château Martinat.
– 5% Sauvignon Gris / 95% Sauvignon Blanc pour le
Château Moulin des Graves.
– 100% Sauvignon Blanc pour le
Château Tour des Graves.
Petites préférences pour le Château Martinat et le Château Rousselet et son nez de poire. Vivement l’été.
Pour les rouges, une belle homogénéité avec des fruits bien mûrs et croquants, des tannins dans l’ensemble déjà assez fins et des petites touches fraiches en finales arborant un potentiel pour l’avenir. Pour résumer, des vins gourmands ! J’ai hâte de les redécouvrir à leur sortie officielle.
Petit coup de projecteur sur le
Château Les Graves de Viaud. Philippe Betschart, un néovigneron lui aussi blogueur (
a retrouver ici) qui présentait sa première cuvée.
Un millésime qui s’annonce vraiment magnifique pour ses rouges avec un vrai travail pour faire s’exprimer le terroir (petites graves et argiles rubéfiés) et les fruits mûrs des raisins. De vraies jolies découvertes !
Et que pensez-vous de son étiquette ? Elle est à la fois moderne sans en oublier les racines vigneronnes. Je l’aime beaucoup, aussi parce que j’ai participé à sa création !
Résultat, il faudra compter sur les Côtes de Bourg pour se faire plaisir avec ces 2010 à des tarifs plus qu’abordables.
& pour rester dans l'esprit :
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