En circulant dans les allées de Vinexpo, je sentis un regard se poser sur moi. Interpelé, je découvre un visage, ou plutôt un crâne, me faisant un large sourire. ‘Même pas peur’, me dis-je ! Voilà une absinthe bien intrigante.
Il est l’heure de déboucher la bouteille de Pandor !
Impossible de ne pas être attiré par ce sourire remontant jusqu’aux oreilles. On peut dire que c’est une sacrée identité visuelle qui permet de classer les gens en 2 catégories, on adore ou on déteste. Mais au moins on prend parti.
Quand on est une absinthe, il est normal de capitaliser sur des symboles forts car ce spiritueux fait souvent débat. Et ce n’est pas la récente modification de la législation autorisant cet alcool à s’appeler directement ‘Absinthe’ et non plus « Spiritueux aux plantes d’Absinthe » qui changera la donne.
Mais revenons à mon nouveau copain, le crâne souriant. En fait, ils sont 2 frères, l’ainé à 60° habillé d’une bouteille anthracite et le second à 40° paré de blanc.
Cette absinthe joue discrètement avec son pays d’origine, la France, via un léger drapeau tricolore placé sur la bouteille sous le nom. Pour info, elles sont produites à Fougerolle en Haute Saone.
En fait, Pandor n’a rien à voir avec ce que l’on connaît des absinthes, c’est une vision moderne de cet alcool. Elle veut justement tourner la page de cette image de ‘poètes maudits’ en commençant par supprimer la cuillère et l’eau. Surfant sur la vague mixologiste, elle a été conçue pour se déguster en shots et en long drinks.
Pour en faire un alcool plus festif, le goût anisé a été supprimé. Sacrilège me direz-vous ? Pas forcément. N’étant pas un grand adepte de ce goût, cela ne me dérange en rien. Mais c’est bien d’être prévenu !
Et pour la petite histoire, son lancement a été facilité par une personne étant fortement (re)connue pour sa vie nocturne : Kate Moss.
Un article dans un tabloïd anglais annonçant que la Top Model en avait consommé dans un bar ayant suffi à faire décoller la marque.
Mais alors que trouve-t-ton dans ces flacons ?
Pandor White (version 40°) arbore une attaque souple. L’évolution se fait vers des notes florales, sans agression mais avec tout de même un petit côté sauvage.
Pandor Black (version 60°) est naturellement plus corsée. Les notes y sont plus chaudes, tout en restant très rondes puis épicées. Petite préférence pour cette version qui malgré le degré élevé est extrêmement bien équilibré.
La carte des cocktails proposée sur absinthe-pandor.com est très large. Je vous conseille d’aller y faire un tour pour y trouver recettes ou inspiration.
Aujourd’hui, il est donc temps de regarder l’absinthe sous un nouveau visage… avec le sourire naturellement !
We love Pandor!!!