Là je sens que ce post va avoir plus de succès grâce à sa verrerie que grâce à sa recette ! Et pourtant, le cocktail Tuxedo mérite amplement que l’on s’intéresse à ses entrailles.
J’ai découvert ce cocktail en me baladant sur le site de l’excellent Old English Gin que je vous ai présenté ici. Il semblerait que la recette soit une création de Harry Johnson. Si j’utilise le passé, c’est que François du site Bottoms Up me fait dire qu’en fait, on en est pas sûr ! Il apparait dans le Cocktail Book de Harry Jonhson dans son édition de 1900 ; il en avait déjà sorti à partir de 1882. Mais le mystère plane car le Tuxedo Club ouvre en 1886. Une frange de le population pense que c’était la boisson de cet établissement. Hors Harry n’y a pas jamais travaillé (officiellement !!).
Une chose est sûre, Harry est l’un des meilleurs bartenders de la fin du XIXème, une véritable légende du Golden Age ! Un autre cocktail emblématique des créations de Harry Johnson, le ‘Bijou‘, fera l’objet d’une dégustation très bientôt !
Un drink 100% alcool mais qui mixe à merveille les différentes saveurs.
Tuxedo
– 3 cl. de Gin Old English Gin
– 3 cl. de Dry Vermouth
– 2 dashes de Liqueur de Marasquin
– 1 dash d’Absinthe
– 2 dashes d’Orange Bitter
Le Tuxedo se prépare à la cuillère dans un verre rempli de glace. Une fois rafraichie, on fait passer le cocktail à travers un chinois et l’on peut ajouter une cerise au Marasquin et un zeste de citron.
Résultat, un cocktail masculin mais multiparfumé. C’est élégant, bien équilibré malgré les nombreuses nuances. Un cocktail qui se déguste tout doucement pour en savourer chaque goute. Allez, je vous mets quand même le lien pour trouver le verre !
Pour accompagner cette pause dans notre quotidien, rien de mieux que les notes chaleureuses et apaisantes du dernier album d’Eric Legnini, Sing Twice. Il est accompagné de l’Afro Jazz Beat pour une réalisation Jazz aux contours Pop. J’aime particulièrement le premier morceau (Sing Twice justement) toute en douceur et en volupté !
Le Tuxedo est un excellent cocktail, pierre de touche sur le chemin qui nous mène du Martinez au Dry Martini.
Mais attention: il n’apparaît pas dans le livre de Johnson de 1882; il ne surgit que dans l’édition 1900. Je ne sais pas d’où tu tires ton info, sache juste qu’on crédite trop fréquemment des cocktails à la première édition (1882), comme si ceux qui publient ces infos pensaient que toutes les éditions contenaient les mêmes recettes. On ne sait pas non plus si c’est vraiment un cocktail de Johnson, car le fameux Tuxedo Club ouvre en 1886. Certains pensent que c’était la boisson de cet établissement où Harry n’a pas travaillé… mais la recette de Johnson est différente. Mystère, mystère.
Heureusement François est là ! Merci pour ces précisions, je corrige de suite. J’avais lu l’info sur le site d’Old English Gin !