Cocktails Spirits propose de nombreux « lieux » au sein de La Maison Rouge. L’Ambassade et ses focus sur des tendances ou des produits et le Bar Rouge et ses présentations de bars du monde entier, font partie de ces grands moments.
A l’Ambassade, j’ai eu l’occasion d’assister à une présentation de Philip Duff sur l’une des dernières tendances du moment, le vieillissement des cocktails en fût. Un préambule historico-technique ponctué par une dégustation de la tequila Excellia à différents stades de vieillissement et avec différentes sortes de fûts.
L’aspect rationnel était tout aussi important puisque de façon très scientifique, il nous a présenté l’évolution qualitatif de 2 cocktails dans le temps, notamment le Hanky Panky (G’Vine Nouaison, Dolin Vermouth Rouge et Fernet Branca). C’est vraiment très intéressant de voir comment les notes changent ; et personnellement, j’ai bien aimé la version vieillie dans des fûts de Cognac avec une attaque + douce, + de fruits dans l’alcool et où le Fernet Branca ressort + que sur la version originale ou sur la version vieillie en fût neuf.
Au Bar Rouge, nous sommes partis jusqu’à Lima où Jose Antonio Schiaffino nous a parlé de l’alcool du pays : Le Pisco. Sa version en Punch dont la recette remonte au 19ème siècle est vraiment très agréable, assez surprenant pour nos palais !
En parlant de punch, celui du célébrissime Savoy de Londres est comment dire, plutôt puissant quand on regarde la recette mais le résultat reste très frais.
Nous avons pu assister à une démonstration de découpe de glace par le Dutch Kills de New York. Il nous a présenté l’importance d’une bonne glace pour réaliser des bons cocktails.
Le clou du spectacle est venu du bar lyonnais Antic Wine. Pour l’occasion il a fait venir un champenois qui a dégorgé devant nous quelques bouteilles. L’objectif était de faire découvrir un champagne sans dosage. J’aime toujours ces produits car on retrouve mieux les notes vineuses.
Première cerise sur le gâteau avec le champagne, un kir royal avec une crème de cassis de 1901. Autant dire que cela n’a plus rien à voir avec une crème « classique ».
Pour finir, c’est carrément un cerisier qu’il a mis sur le gâteau avec un cocktail mixant champagne, sucre roux arrosé d’angostura et cognac de 1820. Oui, oui, 1820, je ne me suis pas trompé dans le millésime. C’est la maison Grosperrin qui a fourni ce petit bijou. Et bien je peux vous dire que c’était exceptionnel.
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