En marge des folles journées de dégustations des primeurs, certains châteaux organisent des dîners rencontres. Poussez avec moi la porte du Château Kirwan pour découvrir ce qu’il nous a concocté…
Le Château Kirwan s’est associé avec 4 autres châteaux de Margaux pour proposer des horizontales lors de ces dîners.
Château Prieuré-Lichine, Château Rauzan-Gassies, Château Marquis de Terme et Château Monbrison étaient les autres protagonistes.
En plus du millésime 2010 que l’on pouvait découvrir au calme, 2008 et 1998 étaient également au programme lors du dîner. Alléchant programme vous dites vous ? Et bien vous avez bien raison !
Dîner international avec la présence de journalistes anglais et autrichiens ou de Hyuck Kim, un coréen ayant écrit plusieurs livres sur le vin français. Nos hôtes, Sophie Schyller et Philippe Delfaut étaient accompagnés de Laurent Von der Heyden du Château Monbrison et Jean-Philippe Quié du Château Rauzan-Gassies.
Mais le français fut la langue majoritairement employée. Chapeau bas pour cette maitrise de notre chère belle langue.
A table, le marbré de joue de boeuf de Bazas au vin de Bordeaux, Piquillos et condiments était associé avec un vin blanc : Amour Blanc 2010. Ce vin est une énigme à lui tout seul et je n’ai pas le droit d’en révéler les secrets. Il faudra vous adresser au château pour en savoir plus !
Mais je peux vous dire que c’est une sacré originalité.
Le filet de côtelette de canard aux raisins, carottes toutes couleurs et ses chips a vu dans un premier temps l’horizontale 2008 puis celle de 1998. 2008 était encore un peu sur la réserve. Mais dans l’ensemble, le plaisir procuré par cette belle matière de fruits et des tannins déjà soyeux était déjà grand. De vrais beaux potentiels !
Côté 1998, il y avait différentes évolutions. Château Kirwan commençait juste à s’ouvrir. Château Monbrison était un peu plus en avance, presque prêt à boire. Quant aux autres, notamment Château Prieuré-Lichine, ils étaient très charmants, d’une grande élégance.
Vraiment très agréable, leur évolution montre que ce millésime prend son temps pour se révéler mais le fait avec sérénité et le résultat n’en sera que meilleur dans quelques années encore.
Une petite ardoise de fromages, so frenchy avant l’arrivée du dessert.
Carrément Chocolat de « Sébastien Bertin » était accompagné d’un Pedro Ximenez 1979 de la Bodega Toro Albalà.
Quel accord ! Ce vin muté a attendu 25 ans en fût avant de se révéler et quoi de mieux que du chocolat pour le transcender. Des notes de sésame, mais une fraicheur, quelle jeunesse même !
Sa robe trahissait son âge ; pour un cépage blanc, sa couleur avait viré limite goudron.
Une exquise soirée où anecdotes, souvenirs de millésimes mythiques et autres histoires viti-vinicoles ont ponctué le dîner.
Merci à Sophie Schyller et Philippe Delfaut de m’avoir convié à cet événement. Un très beau souvenir.
Merci pour vos commentaires sympathiques. C’est toujours UN grand plaudit pour Philippe et moi de VOUS accueillir. Surtout NE manquez pas de revenir gouter nos Cuves pendant ou apres vendanges